Les établissements prêteurs exigent souvent de l’emprunteur une assurance décès incluant la PTIA. Cette garantie couvre les particuliers et épargne à leurs proches le remboursement de leur dette en cas de décès ou d’invalidité.

Que couvre l’assurance PTIA ?

La couverture PTIA- Perte Totale et Irréversible d’Autonomie-est un cautionnement obligatoire en cas de souscription d’une assurance de crédit. Les banques n’accordent, en effet, le prêt demandé qu’à condition que les emprunteurs souscrivent une assurance PTIA. Cette couverture, liée avec la garantie décès, sert à assurer l’acquittement des mensualités, dans le cas où l’emprunteur perd irréversiblement son autonomie. Elle est également appelée invalidité de 3e catégorie de la sécurité sociale 100 %.

La PTIA intervient dans le cas où l’assuré ne dispose plus de toutes ses capacités pour exercer une activité rémunératrice ou accomplir ses actes quotidiens à savoir se nourrir, s’habiller, se déplacer et se laver. L’assuré requiert, de ce fait, l’aide ou l’assistance d’une autre personne. En cas de sinistre, c’est l’établissement assureur qui rembourse la totalité du crédit de l’emprunteur, mais sous certaines conditions stipulées dans le contrat. Les mauvaises interprétations des clauses créent parfois un conflit entre l’assuré et la compagnie d’assurance, c’est pourquoi il convient de lire attentivement le contenu du contrat avant de signer et de demander des éclaircissements si besoin. Les maladies, le suicide, les accidents liés aux sports extrêmes et la guerre ne sont pas couverts par ce type d’assurance.

La PTIA est-elle obligatoire ?

Légalement, la couverture PTIA  ou l’ADI n’est pas une obligation. Par ailleurs, les banquiers le considèrent comme une garantie de remboursement de leur prêt en cas de décès et d’invalidité. La plupart des établissements bancaires n’octroient pas de crédit en l’absence de cette assurance. Même si votre banque ne le réclame pas, elle peut vous être d’une grande aide lors d’éventuels accidents.

Cette couverture est définie suivant certains éléments comme la catégorie socioprofessionnelle, la santé ainsi que l’âge de l’assuré. Le montant de la cotisation peut devenir important si le souscripteur présente une maladie, s’il est fumeur ou s’il a déjà atteint un certain âge. Certains établissements ne valident clairement pas un contrat lorsque l’assuré dépasse les 65 ans. Lors de la souscription, il ne faut pas oublier de bien se renseigner sur les détails tels que la durée de la prise en charge, car elle peut varier selon les compagnies d’assurances.